Irma Asso

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About

Le Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles (Irma) est une association loi 1901 (J.O du 16 avril 1986) conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication.

Depuis 1994, il regroupe le CIJ (Centre d’information du jazz), le CIMT (Centre d’information des musiques traditionnelles et du monde), le CIR (Centre d’information rock, chanson, hip-hop, musiques électroniques).

L’Irma est un organisme ouvert à tous les acteurs des musiques actuelles pour leur information, leur orientation, leur conseil ou leur formation. L’Irma est l’interface entre toutes les composantes du monde de la musique, le lieu d’échange et de structuration du secteur, via notamment :

  • Un réseau de 66 correspondants français et de correspondants européens,
  • Une base de données constamment réactualisée de près de 50.000 contactset pour la partie française, disponible en ligne sur ce site ("Répertoire") et, par abonnement avec des fonctions de recherche multicritères et d’édition de listes, sur le Woffi, site de L’Officiel de la Musique,
  • Une librairie spécialiséede plusieurs centaines d’ouvrages liés au secteur (législation,technique, politiques et management culturels, musicologie,…), ouvertetous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h.

En matière d’information, l’activité de l’Irma se concrétise prioritairement autour des publications et des formations :

  • L’Irma conçoit, réalise et commercialise l’Officiel de la Musique ainsi que de nombreux annuaires, guides professionnels ou thématiques (Les contrats de la musique, Jazz de France, Planètes Musiques, Je monte mon label, Tout savoir de la scène au disque, Profession Entrepreneur de spectacles, etc.), soit une vingtaine d’ouvrages disponibles au catalogue.
  • plus de 750 stagiaires accueillis en formation professionnelle chaque année.

S’appuyant sur ses capacités d’expertise et d’observation, l’Irma intervient également de manière dynamique et personnalisée, mettant ses ressources au service :

  • Des individus (artistes, musiciens, porteurs de projet, médiateurs culturels, chercheurs,…), pour lesquels l’irma propose une capacité de conseil et d’orientation :
  • Lieu d’accueil, ouvert du lundi au mercredi de 14h à 18h (lundi et mardi : conseil et consultation, mercredi : consultation uniquement),
  • Fiches pratiques, disponibles également sur ce site,
  • Offres d’emplois et de stages, disponibles également sur ce site,
  • Entretiens personnalisés (sur rendez-vous),
  • Des institutions, des professionnels et des structures d’animation musicales dans le cadre des enjeux collectifs et de l’intérêt général du secteur, pour lesquels l’Irma propose ses compétences dans le domaine de l’action professionnelle.

Vital Temptations: A Heart's Betrayal

Vital Temptations: A Heart's Betrayal

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Description

<p>Dr. Bethany McNeal is living her dream as a pediatric resident in one of the most sought-after medical centers in Seattle. Beautiful and intelligent, she’s missing only one thing—love, which she put on hold to focus on her career after ending a tumultuous relationship. Everything changes when she meets Dr. Brent Anderson, a charming and handsome fellow resident. Despite her reservations, Bethany falls for Brent—hard. When she learns Brent is married several months into their relationship, she immediately breaks it off. After graduating residency and going their separate ways, Bethany tries to move on with another man—real estate broker and personal trainer Charles Blakely. But just when things get serious with Charles, she realizes she’s still in love with Brent, and she finds herself caught between the two men, facing a series of difficult decisions and harrowing events that will change her life forever. Will she be able to recover from the vital temptations that turned her perfect life upside down?</p>

Story Behind The Book

Reviews

<p class="spip"><strong class="spip">Interview de Cendryne Roé<br /></strong></p><p class="spip"><strong class="spip">Quelles sont les difficultés à faire venir des artistes étrangers en France ? Quelles sont les conséquences pour les artistes et les producteurs ?</strong><br /> Avec ma structure, je fais beaucoup de musiques du monde dont du flamenco et je travaille avec des artistes espagnols avec qui c’est beaucoup plus simple. Ils ont le droit de rentrer librement en France puisque les deux pays sont dans l’espace Schengen. Ils n’ont ni besoin de visa ni de permis de travail. Au niveau des charges sociales, comme ils sont très souvent en profession libérale dans leur pays d’origine, ils fournissent des formulaires E101 et, à part la retenue à la source, on n’a pas vraiment de difficultés particulières.<br /> En revanche, je travaille comme consultante administrative du festival de l’art russe qui a lieu chaque année à Cannes, et c’est là que les procédures se compliquent. La Russie ne fait pas partie de l’Union européenne, il leur faut un visa puis une autorisation de travail. On a donc ainsi testé les nouveaux formulaires Cerfa mis en place en 2008 par la DDTE. De plus, il n’y a pas de convention bilatérale conclue entre la France et la Russie. Il faut donc embaucher tout le personnel artistique et technique sous la législation française, ce qui signifie que que les producteurs étrangers vont payer beaucoup de charges sociales &quot;pour rien &quot; car leur court séjour ne leur permettre de bénéficier d’aucuns droits en France. C’est une procédure très lourde, juste pour un concert. A contrario, j’ai aussi beaucoup travaillé avec des orchestres marocains et israéliens et vu qu’il existe des conventions bilatérales avec le Maroc et Israël, les démarches sont relativement plus simples en terme de protection sociale mais pas pour les visas. De toute facon, il y a toujours des contraintes, si elles ne sont pas d’ordre social (pour les artistes ressortissants européens), elles sont d’ordre fiscal, et trés souvent ce sont les deux.</p> <p class="spip">Au-delà des exemples au cas par cas, c’est paradoxalement plus facile de faire venir un artiste pour plus de 3 mois en France que pour un concert. Pour nous, cela constitue un problème car les artistes se déplacent pour un ou deux spectacles et ils repartent chez eux.</p> <p class="spip"><strong class="spip">En matière de circulation d’artistes, comment la situation a-t-elle évolué ces dernières années ? S’est-elle améliorée ? Quelles sont les démarches à poursuivre/mettre en place dans les années à venir ?</strong><br /> L’année dernière, la directive Bockel a tenté d’assouplir les règles pour les artistes africains souhaitant venir en France. Cette directive est controversée parce qu’elle facilite la délivrance de visas uniquement pour les artistes africains repérés par le réseau français. Toute la question autour du repérage est complexe : qui sont les artistes repérés ? Ceux qui tournent depuis 20 ans et qui n’ont pas besoin de ça ? Que fait-on des artistes en découverte qui sont absolument inconnus ? Après, le problème avec les pays d’Afrique, c’est aussi que les choses sont tellement désorganisées là bas… Il y a des pays où il n’y a pas de consulat français et où il faut passer par des pays voisins. Pour eux, c’est vraiment le parcours du combattant pour venir en France. Les démarches sont tellement compliquées qu’ils n’ont pas envie de recommencer dans 6 mois. C’est pour ça qu’une fois qu’ils sont ici, ils ont envie de rester. On ne peut pas cautionner cela mais on peut comprendre leur désarroi.<br /> Cette circulaire a le mérite d’exister et pointe du doigt un réel problème. Personnellement, je travaille peu avec les artistes africains mais cependant je vois des problème similaires avec d’autres pays. Par exemple, quand un Américain vient en France, c’est facile pour lui. En revanche, pour un Français qui veut aller aux USA, c’est infernal ! Je rentre d’une tournée au Nouveau-Mexique et il faut être motivé pour aller là-bas. Après, sur place, c’est génial. Mais les procédures sont très contraignantes, notamment l’entretien à l’ambassade américaine, l’obtention des permis de travail auprés de l’immigration américaine (qui coûte très cher contrairement à la France ou la procédure est gratuite). En gros, en matière de visas, permis de travail et retenue à la source (30% aux USA contre 15% en France), les relations sont totalement inégales.</p> <p class="spip">Dans les améliorations, les nouveaux formulaires Cerfa de la DDTE ont le mérite de clarifier les procédures depuis 2008. On a rarement des problèmes de permis de travail.</p> <p class="spip">Autre évolution importante en France depuis le 1er juin 2009, il existe un nouveau visa long séjour valant titre de séjour délivré par les services consulaires et qui dispense l’artiste d’aller en préfecture pour solliciter une carte de séjour.</p> <p class="spip">Au niveau du statut des artistes indépendants, la Cour de justice des communautés européennes a pris deux arrêts importants en 2006 qui touchent à la reconnaissance des artistes étrangers établis en Europe en profession libérale. L’arrêt Barry Banks avait déjà constitué une avancée et, suite à cela, la CJCE a obligé la France à changer son Code du travail en 2006. La loi précise qu’il n’y a plus à entraver un artiste européen établi en profession libérale si celui-ci peut prouver son statut et qu’il paie ses cotisations dans son pays. Pour moi, c’est la meilleure avancée qu’il peut y avoir. Maintenant, il n’y a même plus besoin de se baser sur la jurisprudence Barry Banks puisque c’est acté dans le Code du travail. Par exemple, les congés spectacles avec les artistes espagnols indépendants ne sont plus à payer.<br /> Au niveau fiscal, depuis 2003, la CJCE oblige également à prendre en compte la déduction des dépenses de la retenue à la source, ce qui est plutôt une bonne chose. C’est également controversé, mais cela va dans le sens d’une plus grande mobilité.</p> <p class="spip">Le meilleur baromètre sur ces questions, c’est l’Europe, au niveau de la commission européenne. Par exemple, l’année prochaine, leur thème sera la mobilité des artistes et notamment les visas. Il y a eu tellement de lobbying, que ce soit au niveau de Freemuse ou d’autres associations comme Pearle, et également des études produites sur le sujet, que les problèmes commencent à être entendus.</p>