Les Pardons de Locronan (Cal-Lévy-France de toujours et d'aujourd'hui)
Jeu de l’oie fatal sur le parcours d’un pèlerinage breton.
Juillet 1911. Des milliers de pèlerins se pressent à Locronan en Bretagne, dans le Finistère, pour participer à la Grande Troménie, le pardon en l’honneur de saint Ronan qui a lieu tous les six ans. La jeune Linette a quitté son atelier de tissage pour prêter mainforte à son père qui tient la plus grande auberge de la ville.
Elle est courtisée par Yves, un artiste peintre qui se fournit chez elle en toile de lin pour ses tableaux, et par Auffroi, le fils du plus gros marchand de textiles de la région. Mais elle est fascinée par Tanguy, un nouveau venu qui ne cache pas son mépris pour la ferveur religieuse des fidèles. Pour lui, le circuit de la Troménie viole le territoire sacré des anciens druides.
Quand, au lendemain de la procession, le puits de la place de l’Église est empoisonné, terrassant plusieurs pèlerins, Tanguy attire tous les soupçons. Seule Linette ne croit pas à sa culpabilité. Pourtant les événements inquiétants et les crimes s’enchaînent au fil de la semaine, et la vie de la jeune fille ellemême est menacée. Qui poursuit la petite ville de sa haine ?
Après le succès des Lavandières de Brocéliande, Édouard Brasey s’impose, par son sens consommé du suspense et du drame, comme le nouveau grand romancier de la Bretagne dont il sait mieux que personne rendre tangible l’héritage celtique immémorial.